Formes non-personelles du verbe
Ðàáîòà íàïèñàíà íà ïðèìåðå ïðîèçâåäåíèÿ ÃÈ äå Ìîïàññàíà " Íàøå ñåðäöå" íà ôðàíöóçñêîì ÿçûêå. Formes non-personelles du verbe. Formes non-personelles du verbe dans l’oeuvre de Guy de Maupassant ‘Notre coeur’’
Ðóáðèêà | Èíîñòðàííûå ÿçûêè è ÿçûêîçíàíèå |
Âèä | êóðñîâàÿ ðàáîòà |
ßçûê | ôðàíöóçñêèé |
Äàòà äîáàâëåíèÿ | 19.10.2008 |
Ðàçìåð ôàéëà | 43,1 K |
Îòïðàâèòü ñâîþ õîðîøóþ ðàáîòó â áàçó çíàíèé ïðîñòî. Èñïîëüçóéòå ôîðìó, ðàñïîëîæåííóþ íèæå
Ñòóäåíòû, àñïèðàíòû, ìîëîäûå ó÷åíûå, èñïîëüçóþùèå áàçó çíàíèé â ñâîåé ó÷åáå è ðàáîòå, áóäóò âàì î÷åíü áëàãîäàðíû.
32
Université de Tiraspol T.G. Chevchenko
Institut des langues et littératures
Chaire de la philologie française
Mémoire d'étudiante en français
`` Formes non-personelles du verbe''
Fait par
Vozyan Anna
L'étudiante en 4éme année
Dirigeant scientifique
Azemko G.G.
Tiraspol, 2007
SOMMAIRE
INTRODUCTION ..……………………………………………………......3
CHAPITRE 1.Formes non-personelles du verbe.......................................6
§1.Généralités .................................................................................................6
§2. Le participe..............................................................................................10
§3. Le gérondif..............................................................................................21
CHAPITRE 2. Formes non-personelles du verbe dans l'oeuvre de Guy de Maupassant `Notre coeur'' .............................................................................26
CONCLUSION............................................................................................30
ANNEX
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................... 32
INTRODUCTION
Le verbe est le mot essentiel de la langue. Il varie en mode, en temps, en voix, en personne et en nombre. Le verbe personnel a la possibilité d'exprimer le mode d'action, le temps. Les formes non-personnelles du verbe, qui sont appellées aussi comme les formes en -ant, se distinguent du verbe personnel. La principale différence est qu'elles manquent l'expression morphologique de la personne. Ces formes expriment une action secondaire simultanée avec l'action principale.
Les formes en -ant n'ont été clairement distinguées qu'au 18 siècle, par Duclos notamment. Au 17 siècle, on confondait encore souvent le gérondif et le participe présent.
L'adjectif verbal et le participe présent ont été distingués en 1679 par l'Académie française, qui rendu le « participe actif » invariable. Ils s'opposent sur les plans morphologiques (adjectif variable vs « participe actif » invariable), orthographique et sémantique (l'adjectif exprime une « qualité ou un état durable », le participe indique une « action passagère »). Mais jusqu'au 19 siècle, les ecrivains continuent d'accorder le participe présent, comme Racine en 1667 : la veuve d'Hector pleurante à vos genoux. Certaines expressions juridiques témoignent de l'ancienne variabilité du participe présent : toutes affaires cessantes [9 :162].
Le gérondif se distingue étymologiquement du participe présent (amans), puisqu'il est issu de l'ablatif du gérondif latin (amando). L'évolution phonétique a abouti à la confusion des formes, mais en ancien français, le gérondif pouvait etre précédé de nombreuses prépositions (en, à, par, de, sans,etc). L'emploi de en s'est généralisé très progressivement au cours du 18 siècle [15 :135].
Ainsi le présent ouvrage est consacré au probléme des formes non-personnelles du verbe, particulièrement le Participe et le Gérondif.
L'objet de notre recherche est d'observer l'emploi de participe et de gérondif dans l'oeuvre de Guy de Maupassant « Notre Coeur ». Au cours de notre travail le participe et le gérondif étaient examinés, analysés, classifiés et comparés d'après la fonction qu'ils accopmplissent dans la proposition.
Le but de notre mémoire de l'étudiant est d'étudier le notion de participe et de gérondif, déterminer leurs fonctions et les traites communs et distinctions. Pour atteindre ce but il faut resourdre les taches suivantes :
1. examiner le matériel qui existe de fait
2. analyser les règles de la formation des formes non-personnelles du verbe
3. étudier les différences entre les formes de participe et de gérondif
4. observer l'emploi des formes non-personnells du verbe dans le roman « Notre Coeur »
5. formuler les conclusions
Dans notre recherche nous nous sommes laissées guider par les méthodes suivantes :
1. la méthode descriptive
2. la méthode comparative
3. la méthode d'observation
4. la méthode de l'analyse
L'importance théorique de notre étude consiste en l'enrichissement de nos connaissances, en l'élargissment de notre horizon intellectuel selon de le thème en question.
L'importance pratique de notre étude consiste en les possibilités de l'application des connaissances expérimentales à la pratique, à la présentation du cours facultatif, élaboration de notre classification.
Le choix du thème du présent travail est déterminé par l'intérêt de découverte le notion des formes non-personnelles du verbe, particulièrement le participe et le gérondif, d'apprendre la différence entre le participe présent et l'adjectif verbal, entre le gérondif et le participe présent, car ils causent certain confusion et il faut savoir comment les distinguer.
Notre mémoire est composée de l'introduction, de deux chapitres, le conclusion, l'annex et le bibliographie.
Dans le 1ère chapitre nous donnent le notion de formes non-personnelles du verbe, le participe et le gérondif, aussi nous étudions et analysons les différences entre les formes non-personnelles. Dans le 2ème chapitre nous nous observons l'emploi et les fonctions du Participe et du Gérondif dans le roman de Guy de Maupassant « Notre Coeur ». Dans la conclusion nous formulions les résultats de notre recherche et la général conclusion de mémoire de l'étudiant.
CHAPITRE 1. FORMES NON-PERSONNELLES DU VERBE
§1. GÉNÉRALITÉS
Le verbe personnel au moyen d'un nombre de variations formelles exprime le temps, le caractère aspectuel, le mode de l'action correspondante et surtout la personne.
Les formes non-personneles du verbe sont le Participe, le Gérondif, et l'Infinitif. Le terme sous lequel nous réunissons ces formes, souligne en premier lieu la diférence qui existe entre elles et le verbe personnel. Les formes non-personnelles du verbe, au contraire, expriment dans la phrase des actions secondaires, dépendantes qui ne font qu'accompagner l'action principale. Les formes non-personnelles du verbe sont privées de certaines catégories grammaticales propres au verbe personnel.
C'est l'expression morphologique de la personne qui leur manque avant tout : le Participe, le Gérondif et l'Infinitif ne se conjuguent pas et ne s'associent pas de pronomes conjoints. Ils sont invariables.
Il les traîna dans Paris, sans voir personne, préférant le silence aux voix et la solitude aux amis.
Ils causaient à présent de choses simples, répétant tout ce qu'on peut dire devant une étrangère et se regardant par moments.
Pourtant, les formes non-personnelles du verbe disposent de quelques catégories grammaticales, parce que l'action qu'elles expriment peut dévier d'une manière ou d'autre, de l'action principale.
Le participe et le gérondif sont susceptibles d'exprimer certaines rapports temporels et aspectuels, mais ils ne peuvent pas de les exprimer d'une façon absolue.
Massival continuait, en balançant un peu sa tête aux longs cheveux, l'histoire poignante qu'il contait sur les sonores touches d'ivoire.
Elle avait été charmante pour lui à la fin de cette réunion, lui disant, par un ou deux regards.
Les formes non-personnelles du verbe peuvent également exprimer la voix. Elles ont des formes spéciales exprimant le passif (ayant ete arrivé, ayant eu fait). Aussi elles peuvent avoir la forme pronominale (se baignat, se lavant) et la forme factitive (en faisant entrer).
Les formes non-personnelles du verbe français ne se conjuguent pas, mais les actions qu'elles expriment ne sont pas privées de `sujet'. Le `sujet' des formes non-personnelles co¿ncide ordinairement avec un des termes que l'on trouve dans la phrase. Ainsi, sans être exprimé spécialement par quelque élément grammatical, ce `sujet' ressort de la structure même de l'énonce.
Mme de Burne, assise près du piano, écoutant de toute sa pensée, semblait en même temps le contempler et ne pas le voir, et Mariolle fut un peu jaloux.
La nature verbale du Participe permet, exeptionnellement, d'exercer le rôle du prédicat qui approche celui d'un prédicat dans une construction spéciale où ces formes sont employées prédicativement.
Je savais que vous n'étiez pas partie, le yacht étant toujours en raide.
Les participes français remontent aux Participes correspondants du latin, sauf la forme composée et la forme passive du Participe dit présent.
Le participe dit présent provient du Participiu, perfecti passivi, le Participe dit présent - du Participium praesentis activi. Les deux formes latins s'accordaient avec le nom, la première en genre et en nombre : dictus-dicti, dicta-dictae,etc., la seconde en nombre : cantans-contantes. Les deux formes se déclinaient. De nos jours, le Participe dit présent est invariable.
Le Gérondif remonte au gerundium latin, mais en français il représente une catégorie grammaticale toute nouvelle. En latin, c'était un substantif. De nos jours c'est une forme particulère du verbe.
Le Gerundium de même que le Supinum étaient des formations spéciales, intermédiaires entre le nom et le verbe. A une époque très ancienne ils se sont isolées dans le système nominal, manifestant, pareils à l'infinitif, en latin déjà, s'est complément détaché du substantif, les deux autres se sont arrêtés à mi-chemin. Le Supinum tendait déjà à disparaître, mais le Gerundium était une forme bien vivante. Il se déclinait, mais n'avait pas de Nominatif, ce qui prouvait bien qu'on le considérait comme forme spéciale pour indiquer des actions secondaires.
Ce n'est qu'en français que le Gérondif est devenu forme du verbe.
Sa valeur grammaticale s'est formée sous une forte influence de l'Infinitif, avec lequel il était en concurrence à l'époque classique déjà et qui a commencé à assumer ses fonctions en latin dit populaire. Si qu'en français, il n'est resté au Gérondif que la fonction d'un complément de circonstance.
Ici, pourtant, le Gérondif s'est heurté au Participe dit présent.
Dans la langue latine , celui-ci était très employé pour marquer de différentes circonstances, de sorte que les deux formes étaient souvent en concurrence :
Nihil agendo homines male facêre discunt.=nihil agents hominess male facêre discunt( Les hommes, qui ne travaillent pas, apprennent à méfaire).
En ancien français le Gérondif s'est confondu, pour ce qui est de la forme, avec le Participe dit présent :
Cantando, cantantem= chantant
Ce fait les a rapproché encore davantage. Le Participe, cependant, continuait à se décliner et s'accorder en nombre avec le substantif. Le Gérondif est devenu invariable. Mais, les moyens morphologiques que distinguaient que le Participe et le Gérondif en vieux français étaient très pauvres et l'accord du Participe ne s'y effectuait pas toujours. Souvent alors, on ne savait pas au juste à quelle forme précisément on avait affaire, la particule en n'était pas encore la marque du Gérondif :
Son petit pas s'en cancelant(=chancelant ou en chancelant).
L'accord du Participe se faisait assez régulièrement, lorsque la forme correspondante exprimait ou tendait à exprimer un état ou une qualité, c'est-à-dire, lorsqu'il s'agissait d'un adjectif verbal : espees trenchanz, escrepes pendanz, mulz ambulanz. Mais, là aussi des infractions à la règle abondent :
Veez cum gentes cumpanies de pelerins errant ( au lieu de pelerins erranz)
Ki ço duit et gouverne ben deit estre poant ( au liey de poanz=puissant, qui est ay cas sujet).
C'était peut-être l'influence de la forme invariable du Gérondif que l'on confondait visiblement avec le Participe.
En vieux français, il est vrai, le Gérondif pouvait s'adjoindre une préposition, faculté qui lui est restée du Gerundium latin. En français moderne ces locutuions archa¿ques et figées qui nous viennet de l'ancienne langue : de son vivant, sur son séant, à son corps défendant.
Mais l'emploi des prépositions diminuait peu à peu, exception faite pour en, destinée à devenir plus tard l'indice du Gérondif. Certains exemples nous rappellent déjà son emploi actuel :
Un chavalier apelet, si il dict en riant ...
Jusqu'au 15e siècle, les constructions de ce type ne sont d'ailleurs pas très fréquentes.
A partir du 12e siècle, les Participes présents acquièrent le e féminin, mais, cette fois encore, le e ne s'entend qu'aux formes exprimant un état ou une qualité. D'ailleurs, ces variations n'étaient point réglementées. Au 17e siècle seulement, les grammariens s'en sont sérieusement occupés. On comprenait que le Participe et l'adjectif verbal étaient deux formes différentes, mais très proches et que leur distinction formelle pourrait être utile à la langue française, l'enrichirait en moyens d'expressions.
Aussi les grammariens ont-ils énergiquement lutté pour laisser le Participe invariable. Le résultat de leurs efforts fut l'arrêté de l'Académie française, de l'année 1679, prescrivant l'accord de l'adjectif verbal, le Participe, lui, restant invariable.
§2. LE PARTICIPE
Le participe exprime une action secondaire en la rapportant au substantif. Il présente action comme une propriété du nom.
C'était d'abord un second salon, très grand, plus long que large, ouvrant trois fenêtres sur les arbres, dont les feuilles frôlaient les auvents, et garni d'objets et de meubles exceptionnellement rares et simples, d'un goût pur et sobre et d'une grande valeur.
En français, le participe est représenté par un système de formes dont les principales sont le Participe dit présent est le Participe dit passé.
Le Participe dit passée n'a pas de dérivés, tandis que le Participe dit présent en a trois. Partant de la forme simple active de ce dernier (prenant), on obtient à l'aide des verbes auxiliaires et du Participe passée :
1. la forme simple passive du participe présent : étant pris ;
2. la forme composée active du participe présent : ayant pris (le Participe dit passée composée) ;
3. la forme composée active du Participe présent : ayant été pris.
Les noms de Participe présent et de Participe passé donnés à ces formes sont fixés par la tradition, mais ils ne semblent pas bien choisis.
Ils évoquent l'idée d'un temps absolu (présent, passé), tandis que les formes non-personnelles du verbe n'expriment le temps que d'une manière relative. Dans la valeur grammaticale du Participe français l'expression du temps est liée à l'expression du caractère aspectuel de l'action. La différence de sens qui existe entre les formes du Participe français est souvent fondée sur les distinctions de voix.
Réunir toutes ces particularités de la valeur grammaticale du Participe dans un terme bref, qui ne doit refléter que essentiel, est assez difficile.
Participe passé possède un forme simple (Elle en était la madone, dont ils parlaient sans cesse entre eux, tenus sous le charme, même loin d'elle.), et une forme composée (Il la connaissait autant qu'on pouvait la connaître, la prescience de la passion ayant surexcité sa clairvoyance, et il ne pouvait plus s'empêcher de penser à elle indéfiniment).
La forme simple du participe passé sert à former, avec les auxiliaires « avoir » ou « être », les temps composés des verbes.
Puis, j'ai rencontré une créature qui a ramassé tous mes désirs.
Alors, profitant de ce que Lamarthe s'était penché pour parler bas à la jeune femme, il tourna le dos et s'éloigna.
Le participe passé est associé à l'auxiliaire « être » pour former le passif des verbes transitifs.
Cette question a été débattue devant tout le soir.
Le participe passé s'accorde normalement en genre et en nombre avec le sujet. Le participe passé, employé avec le verbe « être », s'accorde en genre et en nombre avec le sujet de ce verbe ; employé avec l'auxiliaire « avoir », il reste invariable si le verbe est suivi d'un complément d'objet direct, s'il est employé absolument :
La lutte pour la survie, qui leur est imposée depuis plusieurs années, a développé le sens de leurs interets...
Seuls le prix n'ont pas baissé. Ils ont meme augmenté depuis un mois.
Mais lorsque le complément d'objet le précède, le participe passé employé avec l'auxiliaire « avoir » s'accorde en genre et nombre avec ce complément. Le cas se produit notamment lorsque le complément d'objet direct est un pronom ; par exemple, un pronom relatif ou un pronom personnel ,ou un pronom interrogatif :
C'est le sens de la décision que j'ai prise
Cette faute professionnelle, A.T . l'a toujours vigoureusement niée...
Quelles difficultés avez-rencontrées lors de votre arrivée ?
Le participe passé sans auxiliaire s'emploie le plus souvent comme éphitète et comme attribut. Il se place devant le nom qu'il détermine et s'accorde avec lui en genre et en nombre : une expression employée
Pour le participe passé le sens du verbe dont il dérive a une grande importance. Les formes dérivées des verbs transitifs sont passives et les formes dérivées des verbs intransitifs sont actives : une femme tuée- une femme sortie.
Il est très important aussi le rôle du caractère imperfectif du verbe. Les participes passés des verbes au caractère imperfectif expriment des actions durables et inachevées, simultanées à l'action du prédicat (une fille aimé).
Les participes passés des verbs perfectifs expriment habituellement le résultat présent d'une action écoulé (un verre cassé).
Par le terme verbes perfectifs on désigne les verbes dont l'action a un terme, un résultat, par exemple vendre, publier, sortir, trouver, etc.
Au contraire, les verbes imperfectifs sont ceux dont l'action n'a pas de terme ni de résultat, pas exemple aimer, respecter, attendre, chercher, etc.
C'est ainsi que quand on a vendu quelque chose, on a un résultat, on a quelque chose de vendu, tandis que pour les verbes comme aimer, cherher,etc. On ne peut pas dire qu'il y ait comme résultat quelque chose d' « aimé », de « cherché ».
Le participe passé composé se forme à partir du présent du verbe « avoir » ou « être » et du participe passé du verbe conjugué :
Et, ayant raconté tout ce qu'il savait de ces artistes en éclosion, il demanda.
S'étant relevé, il se sentit un peu moins triste, un peu moins malade, et se remit en rout.
Il le savait, l'ayant souvent observé.
Comme on le voit dans dans l'example cité, le Participe dit passé composé, peut avoir la forme pronominale. Le sens du verbe dont le participe passé est formé peut l'influencer, toutefois. Les formes issues des verbes perfectifs acquièrent parfois une nuance résultative, par exemple : ayant perdu- qui a perdu quelque chose et qui, par conséquant, ne l'a plus.
Si le verbe est transitif, le participe dit pasée composé devient synonyme du participe passé, par exemple : étant sorti- sorti. C'est pourquoi la forme composé de ces verbes est peu usitées et on lui préfère le participe dit passé, par exemple : Cette femme ayant reçu un refus, était mécontente.
Pourtant , la forme composée du participe exprimant un état n'est pas jamais identique à celui du participe dit pasé. Par conséquant, lorsque l'usager désire de présenter une action antérieure au cour de son accomplissement, il choisira la forme composée.
Par exemple : ....elle courut chercher le medecin qui, s'étant rendu avec elle à la maison, constata le décès.
Lorsque la forme composée du participe provient d'un verbe transitif, elle exprime une action antérieure, produite par le sujet même et qui peut aboutir à un résultat. Par exemple : ayant perdu- celui qui n'a plus ce qu'il a perdu. Les formes de ce type n'ont pas de synonymes parmi les participes (perdant, perdu).
Le participe dit passé composé des verbes transitifs aurait pu remplir une lacune considérable dans le système sémantique du participe français, mais on ne l'emploie guère en qualité de déterminant.
Les formes composées du participe qui proviennent des verbes imperfectifs expriment ordinairement une action qui a eu lieu avant l'action du prédicat, qui a duré quelque temps, mais qui n'a laissé aucun résultat.
Il ne regardait et ne maniait que des choses lui ayant servi autrefois.
En français les fonctions du Participe sont très variées. Le rôle principal du Participe est de déterminer le nom (ou le pronom) en qualité d'épithète, d'attribut ou de déteminant prédicatif :
....malgré notre intimité grandissant chaque jour, le tete-a-tete nous plaçait dans une situation nouvelle.
Massival, concentré, préoccupé, mangeait peu et regardait en dessous, de temps en temps, la maîtresse de la maison, qui paraissait être en un tout autre endroit que chez elle.
En fonction d'un complément de circonstance s'emploie surtout la forme composée du Participe :
Sa fille Kora ayant dessiné, au moyen d'un trait, l'ombre du profil de son fiancé, son père remplit cette silhouette d'argile et la modela.
Elles s'embrassèrent de nouveau, et Mme de Burne, ayant prié qu'on fît venir un fiacre, s'en alla.
Le participe présent
Le participe présent est une forme verbal non personnelle qui, tout en exprimant une action simultanée par rapport à une autre action, sert à caractèriser le nom ( ou le pronom) auquel il se rapporte.
On forme le parrticipe présent à partir de la 1re personne du pluriel du présent de l'indicatif en rejetant -ons et en ajoutant -ant :
nous parlons- parlant
nous lisons- lisant
nous battissons- batisant
Le participe présent des verbes pronominaux conserve le pronom réfléchi : se laver- se lavant.
Comme il a été dit plus haut le Participe présent a de dérivés. Partant de la forme simple active de ce dernier ( parlant), on obtient à l'aide des verbes auxiliaires et du participe pasée :
· La forme simple passive du participe présent : étant lu
· La forme composée active du participe présent : ayant lu ( la participe dit pasée composée)
· La forme composée passive du participe présent : ayant été lu.
Le participe présent ne prend normalement pas de morphèmes d'accord en genre et en nombre, comme dans les exemples suivants :
Le jeune homme
La jeune fille sachant le français
Les étudiants
Comme le participe passé, le participe présent peut avoir de sujet propre.
1) etant mineur, Jérome ne votera ;
2) Jérome ayant moins de treize ans, ses parents ne peuvent l'emmener voir ce film ;
3) Rappelant que la situation étant grave, le ministre a annoncé que des mesures seraient prises rapidement.
4) Le ministre rappelant qui la situation était grave, un journaliste lui demanda quelles mesures il comptait prendre.
On observe qui dans les phrases (2) et (4), `ayant' et `rappelant' ont pour sujet respectivement Jérome et le ministre, tandis qu'en (1) et (3), on comprend certes qui c'est Jérome qui est mineur on que c'est le ministre qui rappelle que la situation est grave, mais les termes Jérome et le ministre n'apparaissent pas concrètement devant le participe présent. On peut donc conclure que l'on a affaire en (2) et en (4) à des propositions participiales, où `ayant' et `rappelant' sont des formes verbales du participe, puisqu'elles ont leur propre sujet.
Le participe présent peut se rapporter à un complément et au sujet. Le participe présent se rapportant au complément joue le rôle d'un complément de nom.
Elle s'arrêta sur cette pensée, la fouillant, la pénétrant bien pour la première fois.
Le participe présent se rapportant au sujet joue le rôle d'un complément de nom ou d'un complément circonstanciel.
Et elle ressentait un sincère plaisir à demeurer seule avec lui pendant des soirées entières, causant et l'écoutant parler.
En employant un participe présent , le locuteur marque l'écart de son style par rapport à la langue de tous les jours. Ceci peut etre l'expression d'un style particulièrement soiné, comme dans la prose littéraire. Mais les langues de spécialité comme celles du droit, de l'administration et de l'économie usent aussi abondamment du participe, surtout dans les communications écrites et dans la correspondance commerciale.
Par ailleurs, on se sert du participe présent dans toutes les sortes de textes pour lesquelles la concission du style est un facteur important. On peut ainsi le trouver dans les annonces dans les journaux, les télégrammes, les cartes postales, les annotations du journal intime, les rapports, etc.
Le président, prenant acte de mes abjections, a du abandonner son projet, se déclarant non compétent en ce qui concerne l'aspect juridique de la question.
On peut aussi avec les participes exprimer la perspective temporelle en combinant le participe de `devoir' ou `aller' avec l'infinitif d'un verbe.
Les spectateurs, allant voir un spectacle sanglant, se promènent devant le quai.
La proposition participe constitue une sorte de proposition subordonnée sans conjonction qui a le verbe à la forme non personnelle (participe présent, participe passé, participe passé composé) et son propre sujet à elle, autre que celui de la proposition principale.
Alors, son profil se dessinant nettement sur la tenture du salon, Mariolle remarqua la finesse de la taille et la minceur des hanches, sous les épaules larges et la gorge pleine qu'il avait admirées tout à l'heure.
Le sens de la proposition participe dépend de la forme du participe et du contexte. Le plus souvent les propositions participes expriment les rapports de cause ou de temps et sont synonymiques des subordonnées conjonctionnelles de même valeur.
Les propositions caractérisent la langue littéraire écrite, elles ne rencontrent souvent dans la langue parlée.
La proposition avec un verbe au participe présent exprime la simultanéité par rapport à l'action principale. Cette subordonnée a presque toujours une valeur causale et correspond à une subordonnée de cause.
Lamarthe, voulant faire briller son ami, demanda des explications, et Prédolé s'y prêta.
Les propositions participes avec un verbe au participe passé composé expriment l'antériorité par rapport à l'action principale. Ces subordonnées ont le plus souvent une valeur causale et plus rarement une valeur temporelle.
Puis l'ayant allumée, elle alla vers la glace, où elle voyait venir trois jeunes femmes, dans les trois panneaux diversement orientés.(complément de temps).
La forme en -ant peut ne pas exprimer l'action, elle peut avoir les caractéristiques et les fonctions d'un adjectif qualificatif. Cette forme s'appelle alors adjectif verbal. Comme tout adjectif, l'adjectif verbal varie en genre et en nombre.
Elle alla vers lui, souriante, comme on répond à un appel.
A la différence du participe présent qui marque une action momentanée, l'adjectif verbal marque un état durable ou une qualité permanente.
C'était un objet de luxe rare, attrayant, exquis et délicat, sur qui s'arrêtaient les yeux....
En ancien français, le participe présent se déclinait encore comme un véritable adjectif, même quand il est accompagné de compléments comme le serait un verbe conjugué. Toutefois, jusqu'au 16 siècle, il n'a qu'une seule forme pour le masculin et le féminin, en quoi l'ancien français ne fait que continuer le latin où le déclinaison du participe était épicène. Le participe présent, quelle que soit sa fonction, s'accordait donc en nombre avec un son support nominal.
Elles le trouvèrent avec une sienne voisine, dévisans en une gallerie de jardin...
Mais de cette époque, le participe féminin commence à être marqué par la désinence -e, analogique du féminin des autres adjectifs, le participe présent s'accorde alors à le fois en genre et en nombre avec support nominal.
Par exemple : Ces filles pleurantes à l'entour de leurs sculptures et maudissantes....
On rencontre encore des exemples de cet accord jusqu'au 18 siècle :
Il n'y avait pas pour cent mille écus de pierriries appartenants à la couronne.
Même aujoud'hui, certaines formules figées du style juridique en ont gardé le souvenir : toutes affaires cessantes.
Pourtant, si l'on en croit la tradition c'est le 3 juin 1679 qua l'Académie décréta que le `participe actif' ne serait plus décliné. Dès lors on distingua formellement le participe de l'adjectif verbal.
Syntaxiquement et sémantiquement, les différences sont considérables entre ces deux catgories. Une forme en -ant, lorsqu'elle devient un adjectif verbal, bascule entiérement dans la catégorie grammaticale de l'adjectif. Sa valeur proprement verbale est oubliée. L'adjectif verbal n'exprime plus un procès, actualisé dans un moment du temps, une qualité ou une détermination attachées à l'objet qu'est exprimé par son support nominal.
Il a du reste les mêmes fonctions que n'importe quel adjectif qualicatif : attribut du sujet ou du complément d'objet, épithète et apposition :
Ce début de match est carrément crispant...
En revanche, il n'admet plus les compléments que le verbe conjugué admettait. Enfin l'adjectif verbal n'existe pratiquement qu'à la forme simple. Les participes `ayant' et `étant' sur lesqueles se constituent les formes composées du participe (à l'actif :ayant aimé ; au passif :étant aimé et ayant été aimé) restent toujours invariables. Du reste, tout participe présent peut etre employé comme adjectif verbal. L'adjectif verbal tend à etre lexicalisé. Certaines d'entre eux ont fini par recevoir une orthographe qui leur est propre et qui les distingue du participe présent. Beaucoup se terminent par la désinence -ent, alors que le participe présent correspondant s'écrit toujours avec la désinence -ant : adhérent, convergent, diffrent, divergent, équivalent, exellent, influent, négligent, précident, violent..., à coté des participes présents adhérent, convergeant, etc. D'autres présentent une modification de la consonne qui précède immédiatement la désinence : à un participe en -quant (communiquant, convainquant, provoquant, suffoquant, vaquant) peut correspondre un adjectif en -cant( communicant, provocant, suffocant) ; à un participe en -guant (fatiguant, naviguant). On écrit donc : un homme négligeant tous ses devoirs(participe), mais : un homme negligent(adjectif).
Le sens meme de l'adjectif verbal peut évoluer indépendamment de celui du verbe dont il est issu. Certaines d'entre eux (ce qui n'est pas le cas du participe présent) peuvent être employés avec un sens en quelque sorte passif.
Une place payante est une place qu'il faut payer, une rue passante, est une rue dans laquelle passent beaucoup de gens.
Les participes passent facilement dans la classe des adjectifs, leur fonctions, leur fonctions ayant beaucoup de commun. Qualité d'adjectifs proviennent du participe dit présent. Parmi ces formes on distinguera celles qui sont devenues de vrais adjectifs et celles qui gardent un lien visible avec le participe. Les premières sont représentées en français par des mots tels que charmant, ravissant, vivant. Les dernières que l'on appelle adjectifs verbaux, nous fournissent un exemple frappant des formes intermédiaires entre le participe et l'adjectif :
Il lui flattait la nuque de sa main suante.
Le participe présent est invariable : c'est une forme purement verbale. Il ne s'accorde pas en genre et en nombre avec le nom, et il peut avoir les compléments d'objet qu'aurait le verbe conjugué :
Une petite fille obéissante(adjectif verbale)
Une petite fille obéissant à sa mère (participe présent)
L'adjectif verbale s'accorde avec le substantif qu'il détermine. On parlera ainsi de femmes charmantes, de paroles blessantes, d'une histoire passionante, d'une eau stagnante,etc.
Notons que le participe présent peut entrer dans des périphrases verbales ; il est alors précédé de l'auxiliaire `aller' et à son propre sujet : Mon inquiétude allait grandissant. Du fait grandissant équivaut ici à en grandissant, certains grammatiriens l'analysent comme un gérondif sans préposition.
Le participe présent envisage le procès en cours de déroulement. Il reçoit sa valeur temporelle du verbe à un mode personnel de la phrase où il figure, et il marque une relation de simultanéité avec le procès principaux.
Les formes issues des verbes intransitifs imperfectifs constituent la série la plus nombreuse des adjectifs verbaux : souffrant, palpitant. Ces formes expriment habituellement un état.
L'adjectif verbal, comme tout adjectif qualicatif, exprime un état (chaussée glissante) ou une propriété (un ton cassant). Il peut avoir le sens du verbe pronominal correspondant (une persone méfiante, bien portante= une personne qui se méfie, qui se prote bien). Les dictionnaires traitent l'adjectif verbal sous une entrée séparée, ce qui confirme son autonomie par rapport au verbe.
En français litteraire de nos jours, l'emploi des adjectifs verbaux se développe. Les auteurs contemporains les utilisent largement et en créent à leur gré pour exprimer de fines nuances de sens.
§3. LE GÉRONDIF
Le mot gérondif est un « terme de grammaire latine » que l'on commencé à appliquer au français principlement au cours du 18e siècle.
En latin, le gérondif est un nom verbal. Il se reconnait à son suffixe -nd qui s'ajoute au thème du verbe. Il se décline, et n'existe qu'au singulier. Il n'a pas de nominatif, mais d'une façon l'infinitif lui en tient lieu ; on présente couramment le gérondif comme « la déclinaison de l'infinitif ». Comme lui, il exprime l'idée verbale pure et simple : « le fait de prendre », « le fait de lire », « le fait de fabriquer »... Il ne pouvait en tout cas se confondre, ni morphologiquement ni du point de vue de sa signification, avec le participe présent, marqué, lui, par le suffixe -nt , et qui fonctionnait à la fois comme un adjectif.
La distinction entre les deux formes s'est maintenue en espagnol.
Le gérondif y a gardé son suffixe latin : amando « en aimant ». Au contraire, dans le passage du latin à l'ancien français, les formes du gérondif et du participe présent se sont confondues, l'un et l'autre étant marqués par la finale -ant. La seule différence morphologique tient à ceci que la forme en -ant est invariable quand elle a la valeur d'un gérondif, et qu'elle varie en nombre lorsqu'elle est employée comme participe présent ou comme adjectif verbal. La question est donc de savoir si le gérondif existe en français, ou bien s'il n'est qu'un emploi particulier du participe présent : « nom donné souvent à la locution composée de la préposition en et du participe présent », dit Littré, et cette définition sera reprise par plus d'un manuel [4 :65]. Au 18e siècle, l'abbe d'Olivet propose de nommer gérondif le participe présent, ce qui revient évidemment à confondre les deux catégories. Ce fut Charles Duclos qui, sauva le gérondif en refusant de le confondre avec le participe présent.
Le gérondif français ayant sa forme, sa terminaison pareille à celle du participe actif, quelques grammariens se sont partagés de façon que les uns admettent des participes où d'autres ne reconnaissent que des gérondifs. Cependant, quelque semblables qu'ils soient quant à la forme, ils sont de différente nature, puisqu'ils ont un sens différent, quoiqu'ils puissent quelquefois s'employer l'un à l'autre.
Le gérondif a la même forme que le participe présent, mais il est généralement précédé de la participe en :
en lisant, en souriant
Le gérondif est une forme verbale invariable. Le plus souvent il correspond en russe à äååïðè÷àñòèå íåñîâåðøåííîãî âèäà.
Le gérondif s'emploie comme un complément circonstanciel de temps, de manière, de condition ou complément concomitant :
Le maître l'accompagnait avec ce visage mélancolique qu'il prenait en se mettant à jouer.(complément de manière).
Mais quand il pénétra dans la gare Montparnasse, un énervement le saisit en reconnaissant que cinquante minutes le séparaient encore du départ du train.(complément de temps).
Quand, tout en causant, il s'emparait d'une de ses mains pour baiser ses doigts, qu'il gardait un peu, l'un après l'autre, entre ses lèvres, les attirant par une petite aspiration, comme des bonbons, elle semblait toujours désireuse de les ôter de là, et dans tout son bras il sentait un effort secret de retraite(complément concomitant.)
Le plus souvent, l'action exprimée par le gérondif accompagne celle du prédicat et lui est simultanée.
En l'entendant rouler sur le sable, devant le perron, elle se pencha à sa fenêtre, et elle rencontra tout de suite les yeux d'André Mariolle, qui la cherchaient.
Pourtant il peut arriver que l'action exprimée par le gérondif précède celle du prédicat.
En arrivant à la grille, il reconnut d'un coup d'oeil qu'il était vide ou presque vide.
Devant le gérondif d'un verbe pronominal le pronom réfléchi s'accorde en personne et en nombre avec le sujet du prédicat.
Elle ne retrouvait plus rien de ce qu'elle avait jeté à travers la chambre en se dévêtant hâtivement, préoccupée déjà par cette corvée odieuse de se rhabiller toute seule.
Toutes les oeuvres des grands, que j'aimais déjà passionnément, eh bien ! il a mis leur âme dedans en me les faisant jouer.
Le gérondif peut être précédé de l'adverbe tout qui sert à souligner la simultanéité et la continuité de l'action.
En retrouvant la maîtresse qu'il supposait occupée de lui seul pendant ces jours de rendez-vous secrets et fréquents, pendant cette période des premières étreintes qui aurait dû être toute d'isolement et d'émotion ardente, en la retrouvant, autant et plus même qu'avant de se donner, amusée et passionnée par toutes ses anciennes et futiles coquetteries, par ce gaspillage de sa personne à tout venant, qui ne devait pas laisser grand'chose d'elle-même au préféré, il se sentit jaloux encore plus par la chair que par l'âme, non pas d'une façon vague, comme d'une fièvre qui couve, mais d'une façon précise, car il douta d'elle.
Le gérondif et le participe présent ont des caractéristiques verbales communes : ils sont invariables, ils se terminent toujours par -ant et ils peuvent recevoir les compléments du verbe. Ils subissent une meme contrainte syntaxique : lorsqu'ils sont placés en tête de la phrase, leur sujet doit être le même que celui de verbe principal. Dans l'usage ancien, le sujet pouvait être un autre terme de la phrase l'Appetit vient en mangeant ; cette règle, introduite au 17 siècle pour éviter toute équivoque, n'est pas toujours strictement observée
En traversant la chausée, une voiture a renversé le piéton.
Dans la proposition le gérondif exerce la fonction d'un complément de circonstance. Le plus souvent, c'est le complément concomitant : l'action, exprimée par le gérondif, accompagnée celle du prédicat et lui est simultanée :
Elle chantait en se lavant.
Des enfants se poursuivaient en criant.
Le particule en, indice formel du gérondif français, qui remonte à la préposition correspondante, explique sa valeur actuelle. L'action qu'il marque se présente à l'ésprit comme étroitement liée à une autre action, comme existant en elle. L'action du gérondif est contemporaine à l'action du prédicat comme celle du participe dit présent. Cette simultanéité, pourtant, n'est pas toujours absolue. Il peut arriver que l'une des actions précède l'autre, surtout lorsque le verbe correspondant est perfectif :
...je me disais : « Demain matin, en apprenant que le pape n'est pas mort, ils seront si contents que personne n'aura la courage de me regarder ».
Exerçant la fonction d'un complément de circonstance, le Gérondif se rapproche souvent des participes qui peuvent jouer le même rôle. Sa valeur temporelle et aspectuelle le rapproche le plus du participe présent. En effet, ces formes peuvent s'interchanger, sans que le sens de la phrase en varie sensiblement :
Et il sanglotait à fendre l'âme, appelant son moulin par toutes sortes de noms, lui parlant comme à une personne veritable.
Le gérondif se différence du participe présent par l'emploi obligatoire, en français moderne, de la preposition en, qui convient le mieux à l'expression de la simultanéité temporelle, comme le montrent ses emplois pour indiquer une datation (en été). Sur le plan syntaxique, de même que le participe et la forme adjective du verbe, le gérondif est la forme adverbiale. Il équivaut à un adverbe et assume la fonction d'un complément circonstanciel de manière, de moyen, de temps, de cause, de condition ou d'opposition, selon sa relation avec le reste de la phrase :
Le temps des frimas, en rendant les communication moins faciles, isolé les habitants des campagnes - en broyant toutes les peines humines sous un pouvoir immense, cet homme devait avoir tué les joies terrestres.
Cependant, la différence fonctionnelle entre le gérondif et le participe présent n'est pas toujours nettement tranchée : quand le participe est apposé au sujet, il jouit d'une relative mobilité et prend des valeurs circonstancielles semblables à celles du gérondif (temps et cause notamment). Seul l'emploi de en, irregulier jusqu'au 19 siècle, peut alors marquer le gérondif.
CHAPITRE 2. LES FORMES NON-PERSONNELLES DU VERBE DANS LE ROMAN DE GUY DE MAUPASSANT « NOTRE COEUR »
Dans le chapitre théorique nous avons étudié le notion, l'utilisation et les fonctions du Participe, ses traites communs et distinctions avec l'adjectif verbal, et aussi les moyens à l'aide de quels les apprenants de la langue française peut distinguer le participe présent et l'adjectif verbal.
Nous avons aussi examiné le participe passé composé, ses fonctions et d'accord avec le sujet, qui peut causer beaucoup de fautes.
Dans le chapitre pratique nous avons analysé l'emploi des formes décrit plus haut dans l'oeuvre de Guy de Maupassant « Notre Coeur » et nous les avons classifié d'après la fonction, qu'ils accomplissent dans la proposition.
Ainsi comme il a été dit plus haut dans le chapitre pratique la participe et le gérondif peuvent jouer les différentes fonctions dans la proposition, mais nous prennons seulement les fonctions quelles les formes non-personnelles du verbe excercent dans le roman « Notre Coeur » le plus souvent.
Ici il y a quelques examples qui expriment l'essence des formes examinées. Dans les examples suivantes nous les avons analysés et déterminés quel rôle ils jouent dans la proposition.
Il avait dans la gorge un besoin de crier, et dans les nerfs un tel supplice d'attente inapaisable et vaine, qu'il se demandait ce qu'il allait faire, ne pouvant plus supporter la solitude de cette soirée de stérile bonheur.
Dans cette proposition ne pouvant plus est le participe présent. Il est employé ici comme complément circonstanciel de cause (comme il ne pouvait plus supporter la solitude..).
Lamarthe, introducteur adroit, voulant rompre cette glace, s'approcha de son ami.
Le participe présent voulant joue un rôle d'un complément circonstanciel de cause aussi dans cet exemple. On peut dire : Lamarthe, introducteur adroit, comme il voulait rompre cette glace, il s'approcha de son ami.
Et nous pouvons noter que le participe présent est employé en qualité d'un complément circonstanciel de cause assez souvent. Mais on rencontre aussi dans l'oeuvre participe présent comme complément concomitant.
Elle allait maintenant de l'un à l'autre, offrant ses rafraîchissements avec une grâce de gestes exquise.
Le participe dans cette proposition offrant exerce la fonction d'un complément concomitant. On peut dire : Elle allait maintenant de l'un à l'autre et offrait ses rafraîchissements avec une grâce de gestes excuise.
Il faut noter que la fréquence d'emploi le participe présent comme un complément concomitant est assez grande.
Se tournant vers lui, elle souleva ses deux bras, par un ravissant geste d'appel, et ils s'étreignirent dans un de ces baisers aux yeux clos qui donnent l'étrange et double sensation du bonheur et du néant.
Ils causaient à présent de choses simples, répétant tout ce qu'on peut dire devant une étrangère et se regardant par moments.
Comme on peut voir de l'examples cité plus haut les participes présents se toutrnant, répétant et se regardant jouent un rôle d'un complément concomitant (elle se tourna vers lui et elle souleva ses deux bras.. ; ils causaient à présent de choses simples et ils répétaient tout ce qu'on peut diredevant une étrangère et ils se regardaient par moments). Dans ces examples on peut voir que le participe présent est ustilisé à la forme pronominale. La fréquence d'usage forme pronominale de participe n'est pas grande mais elle est considérable.
La forme simple du participe passé sans auxiliaire s'emploie comme épithète ou attribut.
Les manifestants venus de tout le pays.(=qui sont venus). Dans cette proposition le participe venus accomplit la fonction d'épithète.
La forme composée du participe passé exerce la fonction d'un complément circonstanciel de temps ou de cause.
Et, comme il était presque à jeun, n'ayant mangé avant de partir qu'un peu de viande froide et du pain, il se sentit envahi, engourdi, soulagé par un étourdissement puissant qu'il prenait pour de l'oubli.
Le participe n'ayant mangé joue ici un rôle d'un complément de cause. On peut dire : Il se sentit envahi, engourdi.., parce qu'il n'avait pas mangé qu'un peu de viande...
La forme composée du participe passé se rencontre très rarement et spécialement la forme passive de participe passé.
Du moment que vous avez eu le pressentiment de l'amour, que vous avez été effleurée par le soupçon de cet irréalisable.
Au cours de notre travail d'examination le roman nous avons rencontré beaucoup d'adjectifs verbals. L'ecrivain les utilise très souvent en qualité d'épithète. Ici il y a quelques examples :
Son esprit inquiet, pénétrant et paresseux, toujours sur la défensive dans la vie, l'avait préservé des passions.
Mme de Burne l'écoutait charmée, reconnaissante, et s'exaltant à l'entendre, s'exaltant comme au théâtre lorsqu'un acteur joue puissamment son rôle, et que ce rôle nous émeut par l'éveil d'un écho, l'écho troublant d'une passion sincère.
C'était pour lui une lutte imprévue, incessante, une lutte morale, acharnée, épuisante, avec une chose insaisissable, avec une chose qui peut-être n'existait pas.
Comme on voit dans les examples exposés plus haut les adjectifs verbaux jouent un rôle d'épithète : pénétrént, reconnaissante, troublant, incessante, épuisante.
Le gérondif s'emploie d'un rôle d'un complément de temps, de manière, de condition peut être employé comme complément concomitant.
Presque chaque nuit, en rentrant, à l'heure où l'esprit, animé par toutes les agitations du jour, regarde ce qui l'intéresse ou l'émeut dans une sorte de grossissement d'hallucination, il s'asseyait à sa table, sous sa lampe.(=quand il rentrait).
Le gérondif en rentrant exerce dans cette propostion la fonction d'un complément circonstanciel de temps.
Il la regarda soulever sa robe pour mettre le pied sur la première marche de pierre, puis gravir les autres avec célérité, et, comme il s'avançait vivement pour la rencontrer plus vite, elle lui dit en l'abordant, avec un sourire affable où germait une inquiétude.(=elle lui dit comment ? en l'abordant).
Ïîäîáíûå äîêóìåíòû
Le substantive. L’aspect stylistique du substantive. L’article. La substantivation. L’article, l’adjectif, le verbe, la substantivation. La valeur stylistique des formes verbales. Les pronoms. Le francais parle et les modalites. Notions preliminaires
ó÷åáíîå ïîñîáèå [21,3 K], äîáàâëåí 25.02.2009Ýòèìîëîãèÿ ïîíÿòèÿ "ñëåíã". Îñîáåííîñòè ñëîâîîáðàçîâàíèÿ è ôóíêöèîíèðîâàíèÿ åäèíèö ñëåíãà. Õàðàêòåðíûå ÷åðòû ìîëîäåæíîãî ñëåíãà âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå. Ñëîâîîáðàçîâàíèå ïðè ïîìîùè ñîêðàùåíèÿ ñëîâ è ïîëèñåìèè. Íåîëîãèçìû è çàèìñòâîâàíèÿ â ÿçûêå ñëåíãà.
êóðñîâàÿ ðàáîòà [469,9 K], äîáàâëåí 20.06.2017Ôðàçåîëîãèÿ êàê íàóêà, ïðåäìåò è ìåòîäû åå èññëåäîâàíèÿ, îòëè÷èòåëüíûå îñîáåííîñòè. Ïîíÿòèå è ñâîéñòâà ôðàçåîëîãèçìà. Ïðèíöèïû êëàññèôèêàöèè ôðàçåîëîãèçìîâ âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå. Ñóùíîñòü è ðàçíîâèäíîñòè áèáëåèçìîâ, õàðàêòåð è óñëîâèÿ èõ ïðèìåíåíèÿ.
êóðñîâàÿ ðàáîòà [38,4 K], äîáàâëåí 23.03.2011Ïîíÿòèå î ìîäàëüíîñòè âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå. Îòíîøåíèå ïðîïîçèòèâíîé îñíîâû ñîäåðæàíèÿ âûñêàçûâàíèÿ ê äåéñòâèòåëüíîñòè ïî äîìèíèðóþùèì ïðèçíàêàì ðåàëüíîñòè. Ãðàììàòè÷åñêèå õàðàêòåðèñòèêè è ëåêñèêî-ñåìàíòè÷åñêèå ïîòåíöèè ãëàãîëà âîëþíòàòèâíîñòè vouloir.
êóðñîâàÿ ðàáîòà [47,9 K], äîáàâëåí 22.03.2013Àíàëèç ñèíòàêñè÷åñêèõ ñâÿçåé è ñèíòàêñè÷åñêèõ îòíîøåíèé âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå. Ñòðóêòóðíî-ñåìàíòè÷åñêèå òèïû ñèíòàêñè÷åñêèõ ñâÿçåé, èõ ôóíêöèè. Ñðåäñòâà âûðàæåíèÿ ñèíòàêñè÷åñêèõ îòíîøåíèé íà ïðèìåðå îòðûâêà èç ðîìàíà Òåîôèëÿ Ãîòüå "Le Capitaine Fracasse".
êóðñîâàÿ ðàáîòà [32,4 K], äîáàâëåí 17.05.2009Òèïû, ãðàììàòè÷åñêèå ôóíêöèè è ìåñòî ðàñïîëîæåíèÿ àðòèêëåé. Èñòîðèÿ èõ ôîðìèðîâàíèÿ âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå. Èõ óïîòðåáëåíèå ñ äíÿìè íåäåëè è èìåíàìè ñîáñòâåííûìè. Èçìåíåíèå ñìûñëà ñóùåñòâèòåëüíîãî ïðè ïîìîùè èñïîëüçîâàíèÿ ïðè íåì ðàçëè÷íûõ àðòèêëåé.
êóðñîâàÿ ðàáîòà [54,9 K], äîáàâëåí 02.11.2014Ëè÷íîå èìÿ â ëèíãâîêóëüòóðå Ôðàíöèè. Ýêñêóðñ â èñòîðèþ ëè÷íûõ èì¸í âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå. Àíàëèç äèíàìèêè ïîïóëÿðíîñòè ñîâðåìåííûõ ôðàíöóçñêèé èì¸í. Ýòèìîëîãè÷åñêàÿ õàðàêòåðèñòèêà ôðàíöóçñêèõ èì¸í. ßçûêè ïðîèñõîæäåíèÿ è çíà÷åíèÿ èññëåäóåìûõ èìåí.
äèïëîìíàÿ ðàáîòà [1,0 M], äîáàâëåí 20.06.2019Îáðàçîâàíèå ñîñëàãàòåëüíîãî íàêëîíåíèÿ âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå îò îñíîâû ãëàãîëà ïóòåì ïðèáàâëåíèÿ îêîí÷àíèé. Ãëàãîëû 3-é ãðóïïû, èçìåíÿþùèå îñíîâó ïðè îáðàçîâàíèè. Îñíîâíûå ïðàâèëà óïîòðåáëåíèÿ ñîñëàãàòåëüíîãî íàêëîíåíèÿ â ïðèäàòî÷íûõ ïðåäëîæåíèÿõ.
ïðåçåíòàöèÿ [495,3 K], äîáàâëåí 04.05.2012Ïðîáëåìà îäíîðîäíîñòè ÷ëåíîâ ïðåäëîæåíèÿ â ñîâðåìåííîé ëèíãâèñòèêå. Ðÿäû îäíîðîäíûõ ñêàçóåìûõ â àíãëèéñêîì ÿçûêå, ñêàçóåìûõ ïåðâîãî, âòîðîãî, òðåòüåãî ñòðóêòóðíîãî òèïà. Ïðèðîäà ïðåäëîæåíèÿ ñ îäíîðîäíûìè ñêàçóåìûìè â ñîâðåìåííîì ôðàíöóçñêîì ÿçûêå.
êóðñîâàÿ ðàáîòà [63,0 K], äîáàâëåí 11.11.2011Ñåìàíòè÷åñêàÿ ñòðóêòóðà ïðåôèêñàëüíûõ ïðîèçâîäíûõ. Õàðàêòåð âçàèìîäåéñòâèÿ ïðåôèêñîâ è ïðîèçâîäÿùèõ îñíîâ ðàçíûõ ëåêñèêî-ñåìàíòè÷åñêèõ ãðóïï. Ôóíêöèîíèðîâàíèå ïðåôèêñàëüíûõ ãëàãîëîâ â àíãëèéñêîì ÿçûêå. Ïðåôèêñàëüíîå ñëîâîîáðàçîâàíèå âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå.
äèïëîìíàÿ ðàáîòà [72,0 K], äîáàâëåí 25.11.2011